20/01/2010

Montée du monastère de Chalais

Département : Isère (38)
Massif : Chartreuse
Altitudes (départ-sommet) : 252m - 950m
Longueur : 6,8Km
Dénivelé + : 698m
Pente moyenne : 10,3%
Difficulté : 3/5

(Par Ludo, sortie effectuée le 3 octobre 2009)
Si l'année 2009 a été riche en nouvelles randos, elle fut plutôt pauvre en découvertes cyclistes. J'ai gardé le rythme en grimpant la plupart des cols des Coulmes (voir articles), du printemps à la fin de l'été.
Mais il me fallait une nouvelle ascension pour finir la saison en beauté. Pour cela j'ai choisi une montée située en Chartreuse, réputée bien raide : la route accédant au monastère de Chalais.

Le monastère de Chalais

Perché au dessus de Voreppe, à 935m d'altitude, ce lieu saint héberge une petite communauté de soeurs dominicaines. Elles ont la particularité de fabriquer des biscuits que l'on peut acheter sur place. Alcool, biscuits ... en Chartreuse on trouve de tout chez les moines !
7Km sont nécessaires pour rejoindre le monastère en partant de Voreppe. Soit une pente moyenne de 10% environ. Court mais bien costaud ...

Il fait bien frais lors de mon départ matinal. Après un petit voyage en train jusqu'à Moirans, je parcours environ 10Km dans la plaine pour rejoindre Voreppe. Échauffement utile avant d'affronter le raidillon !
Du village, on voit bien l'aiguille de Chalais (1089m), sommet caractéristique accessible en rando à partir du monastère. Celui-ci est situé sur le plateau qui jouxte l'aiguille, ce qui donne une idée de l'objectif à atteindre.

Voreppe et l'aiguille de Chalais

Les deux premiers kilomètres se déroulent dans des quartiers résidentiels. Dès le départ la pente est assez forte mais reste raisonnable (7-8%). Je commençais à être un peu déçu du challenge quand à l'entrée d'un virage serré (Racin sur IGN), la route se met à grimper fortement.
Cette rupture de pente brutale arrive sans prévenir. On passe facilement de 8 à plus de 12%. Les choses sérieuses commencent et ne se calmeront qu'à l'approche du sommet.

Elles continuent par une longue ligne droite infernale, où la route parait ne jamais cesser de s'incliner. Au retour je verrai à cet endroit un panneau indiquant une descente à 17% ! Dans ces conditions, mon impression d'être "scotché" au sol n'est pas étonnante.
Sur ma droite, l'aiguille de Chalais domine les lieux. Il y a encore du dénivelé à franchir avant de l'atteindre. Je roule maintenant au milieu de la forêt, sur une route parfois couverte de feuilles mortes et de châtaignes.

La pente est sévère

Quelques véhicules de chasseurs sont garés sur le côté. Exceptés leurs chiens à clochettes et un jogger, je ne croise personne dans la montée.
Malgré la fraicheur, je roule en manches courtes, car le corps monte vite en température avec de tels efforts. Grimper en vélo des pentes à 13%, l'idéal pour se réchauffer rapidement !
J'ai maintenant trouvé le bon rythme pour ne pas trop me fatiguer, car la pente est au final plutôt régulière dans sa sévérité. A la sortie d'un lacet, le paysage se dégage avec une vue qui s'étend sur le Nord du Vercors et la plaine du Voironnais.

Le dernier virage de l'ascension passe en dessous de belles falaises. La route atteint ensuite le petit plateau "sommital", où est construit le monastère. L'endroit est calme et charmant avec son pré où paissent quelques vaches. Un sentier de découverte permet de rejoindre un point de vue sur la vallée. Le monastère, bien plus petit que celui de la Grande Chartreuse, lui ressemble avec son architecture typique.
Je m'arrête un peu au dessus, sur le parking destiné aux randonneurs. La température automnale à cette altitude se fait désormais bien ressentir, et je renfile immédiatement ma veste. La descente sera rapide et froide !

Vue sur la plaine

Cette ascension est un morceau de choix pour les amateurs de raidillons, car peu de montées des Alpes proposent des pentes aussi élevées sur autant de kilomètres consécutifs. Sa faible longueur fait cependant qu'il est difficile d'évaluer sa difficulté globale.
Pour les cyclistes plutôt légers et roulant avec des petits braquets (mon profil), ce sera un effort de courte durée et qui ne marquera pas trop l'organisme, à condition de monter à son rythme. Dans les autres cas, ces 7 kilomètres peuvent être bien plus durs à avaler !

Parcours et profil (altitudes approximatives) :

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